Un divorce forcément douloureux, une grande maison victorienne troquée
contre un appartement en haut d'une colline dans le nord de Londres,
deux filles à élever et des factures qui s'accumulent... Deborah Levy a
cinquante ans quand elle décide de tout reconstruire, avec pour tout
bagage, un vélo électrique et une plume d'écrivain. L'occasion pour elle
de revenir sur le drame pourtant banal d'une femme qui s'est jetée à
corps perdu dans la quête du foyer parfait, un univers qui s'est révélé
répondre aux besoins de tous sauf d'elle-même. Cette histoire ne lui
appartient pas à elle seule, c'est l'histoire de chaque femme confrontée
à l'impasse d'une existence gouvernée par les normes et la violence
sournoise de la société, en somme de toute femme en quête d'une vie à
soi.
Le Coût de la vie tente de répondre à cette question : que cela
signifie-t-il pour une femme de vivre avec des valeurs, avec sens, avec
liberté, avec plaisir, avec désir ? La liberté n'est jamais gratuite et
quiconque a dû se battre pour être libre en connaît le coût. Marguerite
Duras nous dit qu'une écrivaine doit être plus forte que ce qu'elle
écrit. Deborah Levy offre en partage cette expérience.
Ah, Une chambre à soi... Le coût de la vie est l'autobiographie enlevée d'une écrivaine,
femme de 50 ans finalement assez conventionnelle, qui quitte son foyer et s'envole vers une nouvelle vie.
Editions du sous-sol 2020